Je suis un aidant non professionnel si je viens en aide, en partie ou totalement, de façon permanente ou non, à une personne dépendante de mon entourage pour les actes et activités de la vie quotidienne.
Les aides que j’apporte peuvent consister, en soins personnels (toilette, habillage, repas…), en accompagnement à l’éducation et à la vie sociale (permettant la poursuite d’études, les déplacements dans et hors du logement…, d’assurer les démarches administratives et/ou la gestion du budget…), de remplir une fonction de vigilance et de veille, d’intervenir pour les activités domestiques et ménagères, de faciliter la communication…, la continuité des soins…
Des réseaux de solidarité entre les aidants existent. Je peux me renseigner par exemple sur le site de La compagnie des aidants, ou bien chez Avec nos proches.
Il existe un Portail national d’information pour l’autonomie des personnes âgées et l’accompagnement de leurs proches
Des droits peuvent m’être ouverts. Comme aidant je peux (sous certaines conditions) avoir le droit :
- à être dédommagé. Plus d’info sur le site Prochedemalade.com
(à noter : Ce dédommagement est considéré comme un revenu d’activité pour le calcul de la prime d’activité. Je peux utiliser le simulateur sur le site de la CAF en indiquant son montant dans la case « salaires ». Si j’exerce une activité professionnelle complémentaire, je l’additionne à ces revenus.) - à l’affiliation gratuite à l’assurance vieillesse (à solliciter avec la demande d’aide de la personne aidée auprès de la CDAPH)
- aux congés de proche aidant ,
- ou aux congés de présence parentale ou de solidarité familiale.
Ces congés peuvent m’ouvrir droits à l’allocation journalière de présence parentale (plus d’info sur service public.fr) ou l’allocation d’accompagnement d’un proche en fin de vie (Plus d’info sur ameli.fr)
- à l’aide au répit en sollicitant auprès de la CDAPH une orientation en accueil temporaire par et pour la personne aidée